MEMBRES PERMANENTS

Coralie Chevallier (Responsable d'équipe)

CHEVALLIER

Je suis une chercheuse en sciences comportementales qui étudie les déterminants évolutifs et cognitifs de la cognition sociale. Je me suis principalement concentrée sur la façon dont les facteurs de motivation affectent la cognition sociale des gens. Plus récemment, j'ai travaillé sur la façon dont le stress, la dureté de l'environnement et l'incertitude influencent une série de décisions sociales et non sociales :
- la prosocialité et la confiance sociale
- les attitudes politiques et la religion
- les attitudes en matière de santé, la fertilité et la parentalité.

L'hypothèse centrale de mon travail est que les facteurs environnementaux et motivationnels modifient l'esprit des individus de manière significative et devraient être ciblés en amont pour améliorer la vie des gens.

 

Hugo Mercier  (Responsable d'équipe)

MERCIER

Je suis un psychologue évolutionniste et cognitif qui travaille sur la fonction et les mécanismes du raisonnement. Avec Dan Sperber, nous avons développé la théorie argumentative du raisonnement, qui propose une nouvelle fonction pour le raisonnement humain : trouver et évaluer des arguments afin de convaincre les autres et n'être convaincu que lorsque c'est approprié. J'étudie également les mécanismes cognitifs avec lesquels les gens évaluent les informations communiquées.

 

Jean-Baptiste André

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J'ai reçu une formation de théoricien en biologie de l'évolution et je m'intéresse à la compréhension du comportement, en particulier du comportement humain, dans une perspective évolutionniste. Mon travail se concentre sur deux questions majeures :

(1) Pourquoi la coopération humaine est-elle universellement contrainte par la logique de l'équité ? Pour répondre à cette question, je développe des modèles en collaboration avec Nicolas Baumard et Stéphane Debove. Nous montrons que, alors que la coopération réciproque en soi est sous-déterminée (ce que les économistes appellent le "folf theorem"), l'évolution de la coopération réciproque devient contrainte par les principes d'équité lorsque les individus peuvent s'engager librement dans une gamme variée d'interactions sociales, et choisir parmi elles.

(2) Pourquoi la coopération réciproque est-elle si rare chez les non-humains mais si fréquente chez les humains ? Pour répondre à cette question, à l'aide de modèles, je montre que la coopération réciproque n'est pas une forme régulière d'adaptation qui peut évoluer par sélection naturelle. Au contraire, son évolution, comme celle de la communication, nécessite le recyclage de fonctions initialement développées dans un but différent. Je souhaite montrer comment cette contrainte explique à la fois la rareté de la coopération réciproque chez les non-humains, et la forme qu'elle prend chez les humains.

 

Nicolas Baumard

Baumard

Je m'intéresse à l'utilisation des approches évolutionnistes et psychologiques dans les sciences sociales, en particulier en économie.

Plus précisément, j'utilise :
- La théorie du marché biologique pour expliquer pourquoi les jugements moraux et les comportements coopératifs sont basés sur des considérations d'équité ;
- La théorie des traits d'histoire de vie pour expliquer la variabilité comportementale à travers la culture, l'histoire, les classes sociales et les stades de développement ;
- La théorie du double processus pour expliquer le contenu des réflexions humaines et de la pensée religieuse (en particulier sur la moralité et les dieux) ;
- tout ce qui précède pour expliquer pourquoi certaines politiques publiques fonctionnent naturellement mieux.

 

Pierre Jacob

pie

Je travaille actuellement sur la cognition sociale humaine, plus précisément sur l'énigme du développement de l'attribution de fausses croyances dans l'enfance humaine. Il a été démontré de manière fiable que la plupart des enfants d'âge préscolaire échouent aux tâches verbales d'attribution de fausses croyances, mais des preuves croissantes basées sur des tests non verbaux ont également montré que les enfants préverbaux s'attendent à ce qu'un agent agisse conformément au contenu de sa croyance (vraie ou fausse). Je prends les données sur les nourrissons pour argent comptant comme preuve de l'attribution de fausses croyances dans la petite enfance humaine et je propose une explication pragmatique de l'échec de la plupart des enfants d'âge préscolaire aux tâches de fausses croyances verbales.

 

Olivier Morin

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J'étudie la transmission culturelle dans une perspective qui combine l'histoire culturelle quantitative avec les sciences cognitives et l'évolution culturelle. Dans How Traditions Live and Die (2016), j'ai décrit comment la transmission culturelle peut se faire par l'action de mécanismes psychologiques indifférents à la fidélité mais sensibles au contenu. Ce livre esquissait un programme de recherche appelant à tester les hypothèses des sciences cognitives avec des données issues de l'histoire culturelle quantitative. J'ai réalisé ce programme de recherche dans plusieurs domaines, en publiant des articles sur les changements historiques dans la lisibilité des lettres écrites, sur la dissémination des dessins héraldiques, ou sur la transmission à long terme des jeux d'enfants, entre autres sujets. Le fil conducteur de toutes ces études est la question : Comment les traditions humaines peuvent-elles être suffisamment attrayantes pour être transmises aux générations successives, sans perdre leurs caractéristiques distinctives ? L'une des forces majeures de la préservation culturelle est le développement de documents graphiques : des symboles visuels qui enregistrent l'information, permettant à la transmission de se poursuivre même si elle saute plusieurs générations. Mes derniers travaux portent donc sur la communication graphique. Nous étudions l'évolution des symboles visuels, de l'écriture et des pictogrammes aux jeux multi-joueurs en ligne. À l'avenir, j'espère répondre à certaines questions fondamentales sur la nature de l'écriture et les raisons pour lesquelles elle n'est apparue qu'au moment et à l'endroit où elle est apparue.

 

Daniel Nettle

Je suis un scientifique comportemental formé à la fois en psychologie et en anthropologie. Mes travaux couvrent les sciences biologiques, cognitives et sociales.   Mes projets de recherche actuels portent sur un ou plusieurs des domaines suivants :
 

  • les impacts de la pauvreté et de l'inégalité
  • la confiance, la coopération et le comportement antisocial
  • la cognition morale et politique
  • l'adversité et le vieillissement
  • la faim et l'insécurité alimentaire


Je m'intéresse aussi plus largement aux explications dans les sciences comportementales, à la synthèse interdisciplinaire et à la science ouverte. Dans la mesure du possible, je plaide pour l'application de ce que nous pouvons apprendre de la recherche aux politiques publiques.

Mon site web personnel est www.danielnettle.org.uk

 

MEMBRES ET ETUDIANTS ASSOCIES

Dan Sperber

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Dan Sperber est un chercheur français en sciences sociales et cognitives, anciennement au CNRS, actuellement à l'Université d'Europe centrale. Il a développé une approche naturaliste de la culture, la "théorie de l'attraction culturelle". Avec Deirdre Wilson, il a développé une approche cognitive de la communication, la "théorie de la pertinence". Avec Hugo Mercier, il a développé une approche évolutionniste "interactionniste" de la raison humaine. Il a également travaillé sur l'ontologie sociale, la modularité cognitive, la moralité, la vigilance épistémique et le symbolisme culturel.

 

Lou Safra

SAFRA

Je m'intéresse aux mécanismes cognitifs qui sous-tendent le comportement social et politique, notamment le choix du leader et la coopération. En particulier, j'adopte une approche écologique et évolutive pour mieux comprendre les différences interindividuelles dans ces domaines, à travers l'espace et le temps. Pour ce faire, je m'appuie sur des données comportementales, des enquêtes sociales, la modélisation informatique et, plus récemment, des artefacts culturels tels que des peintures et des livres.

ENSEIGNANTS À l'UNIVERSITÉ PSL

Valentin Thouzeau


J'enseigne au niveau licence, initiant les étudiants à la réalisation d'un projet de recherche scientifique interdisciplinaire complet en sciences humaines et sociales quantitatives : problématisation, collecte de données, manipulation des données, représentation graphique, modélisation statistique et communication. Parallèlement à mon enseignement, je mène des recherches à l'intersection entre l'étude de la psychologie humaine, l'évolution biologique et la fiction. En particulier, je cherche à comprendre les origines de notre attrait pour les œuvres de fiction en utilisant une variété de méthodes.

POST-DOCS

Fiona Tho Pesch


Dans mes recherches actuelles, j'étudie les effets de la pauvreté et de
l'inégalité sur la cognition, l'émotion et la prise de décision, en
mettant l'accent sur des concepts tels que la volatilité et
l'instabilité. Au cours de mon doctorat, j'ai mené des recherches sur
les conditionnalités situationnelles du comportement prosocial, en
examinant les diverses motivations qui sous-tendent les choix des
personnes à s'engager dans des actions prosociales et les circonstances
dans lesquelles elles le font. Personnellement, je suis intéressé par
l'exploration de la pertinence pratique des résultats de nos recherches
dans le contexte des débats politiques actuels et des considérations de
politique publique.

 

Arnaud Wolff

Dans mes recherches actuelles, j'étudie la réalité empirique des seuils de désespoir et j'examine les facteurs sous-jacents à ces seuils de désespoir, en menant des entretiens avec des personnes issues de communautés marginalisées. Économiste de formation, j'ai adopté dans mes travaux de thèse une perspective stratégique et évolutionniste pour étudier la fonction persuasive des illusions positives, la valeur de signal de l'identité sociale, les préférences sociales, ainsi que l’auto-persuasion et la persuasion sociale. De manière plus générale, je m'intéresse particulièrement à la manière dont la psychologie humaine s'adapte à l'environnement physique et social.

 

Antoine Marie

Je suis un psychologue social avec une formation en philosophie, sociologie, science politique et évolution. Je conduis des expériences interculturelles et développe des théories pour comprendre des aspects du comportement politique tels que les racines cognitives et les fonctions sociales des fausses nouvelles et des théories du complot, le rejet de la science, les biais basés sur le groupe, les processus de moralisation, la répression de la parole et le conservatisme culturel.

 

DOCTORANTS

Edgar Dubourg 

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J'adopte une approche évolutionniste interdisciplinaire des fondements psychologiques des fictions. Je m'intéresse aux moteurs écologiques, cognitifs et comportementaux de l'évolution culturelle des fictions, en me concentrant sur la manière dont les adaptations cognitives et la plasticité adaptative influencent à la fois l'universalité et la variabilité des préférences culturelles. Plus particulièrement, mes recherches portent sur les liens entre l'évolution biologique des préférences exploratoires et l'évolution culturelle des productions innovantes, telles que les mondes imaginaires.

 

Amine Sijilmassi

Amine

 

 

 

 

 

 

 

 

J'étudie les fondements cognitifs de la coopération à grande échelle - c'est-à-dire la capacité proprement humaine à adopter un comportement prosocial avec des inconnus. Je m’en sers pour expliquer le nationalisme : pourquoi les individus sont-ils prêts à entreprendre des actions coûteuses pour une entité aussi abstraite que « la nation » - un groupe dont les membres ne se rencontrent jamais ? Comprendre les mécanismes psychologiques à l’œuvre dans le nationalisme peut nous aider à expliquer la popularité de phénomènes sociaux apparemment irrationnels. Par exemple, dans beaucoup de pays, le nationalisme s’accompagne d’un ensemble récurrent de manifestations publiques : la promotion de grands récits nationaux, la célébration des héros de la patrie, et la commémoration des sacrifices faits au nom de la nation. Au cours de ma thèse, je montre que ce qui ressemble à un gaspillage irrationnel de temps et d’efforts doit être en réalité compris comme la démarche d’agents stratégiques qui tentent de manipuler la cognition sociale de leur cible en activant des mécanismes cognitifs bien précis. Cette perspective apporte un éclairage cognitif à un certain nombre de phénomènes préoccupants de notre actualité, tels que la propagande nationaliste, les guerres narratives, et le rôle des récits historiques dans les campagnes de désinformation. Enfin, les résultats de ma thèse peuvent également fournir des pistes pour l’élaboration de politiques publiques visant à encourager la coopération internationale, combattre les égoïsmes nationaux, et prévenir les conflits violents.

 

Laudine Carbuccia

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Après une licence transdisciplinaire, je m'intéresse aujourd'hui à la fois aux énigmes du développement, à savoir comment émergent les concepts, et à l'application des sciences cognitives aux questions de politiques publiques, notamment en matière de santé et de petite enfance. C'est pourquoi, après avoir travaillé sur l'acquisition du langage et l'acquisition de l'arithmétique, je travaille aujourd'hui avec Coralie Chevallier et Carlo Barone (Sciences Po) sur la réduction des impacts des inégalités par l'accès aux modes de garde durant les premières années de la vie. Mes travaux portent sur la compréhension des barrières cognitives à l'utilisation des services de garde d'enfants au sein des communautés défavorisées.

 

 Zoé Zhong Ying

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J'ai étudié la communication et les médias, travaillant avec des méthodes qualitatives et quantitatives sur les phénomènes culturels. Mes principaux centres d'intérêt sont désormais l'évolution culturelle et les sciences cognitives. En particulier, mon sujet de recherche est les approches cognitives et computationnelles de l'évolution culturelle des fonctions chinoises anciennes et modernes. Je m'intéresse également à la fiction, à la culture populaire et aux sujets connexes.

 

 Jan Pfänder

 

 

 

 

 

 

Avec Hugo Mercier, et sous sa supervision, j'essaie de comprendre pourquoi les gens font confiance à la science. La confiance dans la science peut être une question de vie ou de mort, par exemple lorsqu'il s'agit de se faire vacciner lors d'une pandémie. Nous essayons également de comprendre pourquoi les gens s'intéressent à la science et, plus largement, ce qui pousse les gens à développer et à propager des explications sur le monde, y compris les théories du complot, les religions et les idéologies politiques.

 

Olha Guley

Mes recherches associent la psychologie évolutionniste, la philosophie (épistémologie et éthique) et les sciences de l'apprentissage (conception d'interventions éducatives) afin d’étudier les croyances et théories du grand public sur le cerveau et les neurosciences, dans les domaines de la santé, de l'élaboration des politiques, de l'éducation et de la recherche. Je cherche à comprendre pourquoi les gens résistent aux explications neuroscientifiques dans certains domaines alors qu'ils les préfèrent dans d'autres et quelles interventions peuvent aider à changer l’attitude des gens à l'égard du cerveau. En fin de compte, mon projet vise à réduire les idées fausses sur le cerveau (par exemple, la croyance qu'il existe des cerveaux "masculins" et "féminins", que le cerveau ne change pas avec le temps et que les troubles liés au cerveau ne peuvent pas être traités) parmi les éducateurs, les professionnels de la santé et le grand public.
 

Zhaolun Fan

Je possède une formation en psychologie et en sociologie, et j'utilise des méthodes quantitatives et computationnelles dans le domaine de la psychologie sociale et culturelle. Mon principal objectif est de comprendre les variations culturelles et leur impact sur la société et le comportement. J'étudie divers sujets, notamment les variations mondiales et régionales de l'individualisme et du collectivisme, les variations culturelles dans différentes strates sociales, ainsi que les résultats comportementaux découlant de ces disparités culturelles. Pour examiner la relation causale entre la culture et le comportement, j'utilise des techniques quantitatives et computationnelles, guidées par des perspectives théoriques ancrées dans la psychologie évolutionniste.

 

Noemon Baudoin

J'ai des intérêts très divers pour tous les sujets touchants à la recherche, à l'évaluation et à la transmission de l'information par les individus. Durant ma thèse, j'étudie la façon dont la curiosité peut être influencée par notre environnement social. Je cherche tout d'abord à développer une théorie de la curiosité qui prendrait en compte l'existence de multiples agents pouvant partager leurs informations entre eux. Je développerais ensuite des expériences en ligne et des simulations pour tester les prédictions faites par cette théorie.

 

Alexey Koshevoy

Je m'intéresse particulièrement à la manière dont le langage est optimisé pour la communication et l'apprentissage. En appliquant des méthodes issues de l'évolution culturelle, de la linguistique de corpus et de la modélisation informatique, j'essaie de découvrir les origines de l'un des « signes distinctifs » de l'efficacité -- l'ambiguïté linguistique. De plus, je suis également intéressé par la manière dont les biais cognitifs généraux façonnent les caractéristiques sémantiques et pragmatiques des langues naturelles.

 

Justine Avenel

Experte dans les changements de comportement en santé, je m'intéresse à l'articulation des sciences cognitives et de la santé publique pour rentre plus efficace la communication préventive, en particulier auprès des fumeurs de catégories socio-économiques défavorisées.

 

Thomas Beuchot

Je cherche à comprendre comment promouvoir des caractéristiques psychologiques désirables, telles que l'altruisme, la rationalité et le bien-être. Au cours de mon doctorat, je travaillerai principalement sur les sciences cognitives du don et leurs applications aux politiques publiques. J'essaierai ainsi de comprendre pourquoi beaucoup de ressources sont consacrées à des actions qui ont peu d'impact. Pour ce faire, je me concentrerai sur plusieurs questions : Pourquoi la prise en compte de critères d'efficacité pour des actions altruistes semble souvent peu attrayante ? Quels sont les facteurs qui influencent le cercle moral des individus ? Comment les préférences temporelles des individus affectent-elles la cible de leurs dons ?  

 

Grégory Fiorio

L'objectif de mon projet de thèse est d'examiner les déterminants psychologiques des jugements moraux régulant l'usage de la violence dans les conflits armés. Pour ce faire, j'utiliserai les outils méthodologiques et théoriques de la psychologie morale et de l'anthropologie évolutionniste. Mon objectif est d'élucider les conditions et les critères qui sous-tendent la perception de l'usage de la violence comme moralement (in)acceptable, à la fois pour les belligérants et pour les tierces parties non impliquées. À terme, je vise à cartographier le contenu de ces intuitions morales, à identifier les processus cognitifs qui les sous-tendent et à prédire la variation culturelle des normes régissant les conflits armés.

 

Marius Mercier

Je m'intéresse aux mécanismes cognitifs qui motivent les individus à consommer, produire et partager des informations spécifiques et des produits culturels. Pour mon projet de M2, je mène des études expérimentales sur des produits culturels qui provoquent une prise de conscience (l'expérience du « aha ! ») tels que les énigmes, les romans policiers ou la science.

 

Grégoire Darcy

Je suis un chercheur en sciences sociales cognitives avec une formation multidisciplinaire en psychologie, en droit, en économie et en politique publique. Mes recherches portent principalement sur le rôle de la confiance interpersonnelle dans la société, en examinant comment elle se développe et son impact sur les écosystèmes normatifs. Je m'intéresse particulièrement à la manière dont la confiance influence les processus cognitifs qui conduisent les jugements moraux et façonne les préférences concernant les normes, les institutions et les politiques publiques. En outre, je mène des recherches théoriques et expérimentales à l'intersection de la psychologie, du droit et des sciences politiques. Par exemple, mes travaux actuels explorent les intuitions morales liées à la propriété intellectuelle, ainsi que les outils juridiques utilisés en droit administratif pour réguler les mesures comportementales. J'enseigne également en Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (DE & D2) et à l'École de Guerre, sur des sujets tels que la culture générale, les enjeux économiques et sociaux, les sciences cognitives et la psychologie de la contre-propagande.

 

Mona Joly

Après une formation en neurosciences cognitives, je suis à présent en thèse de psychologie de la santé au WZB Berlin Social Science Center et à la Freie Universität à Berlin sous la co-supervision de Daniel Nettle et Jan Paul Heisig (WZB Berlin). J’y étudie les conséquences des inégalités sociales sur la santé d’un point de vue comportemental. Je cherche notamment à explorer comment le sentiment de contrôle sur son espérance de vie influence l’effort pour prendre soin de sa santé. De plus, je m'intéresse aux potentielles applications de ces recherches aux politiques publiques.

VISITEURS

Petra de Place Bak

Je suis une doctorante invitée de l'université d'Aarhus (Danemark) intéressée par la communication en ligne, et plus particulièrement à la manière dont les facteurs cognitifs d'attraction, tels que l'émotion, influencent la diffusion de l'information sur les plateformes de médias sociaux. Je combine dans mes travaux la théorie de l'évolution culturelle et les approches d'études des médias pour étudier cette question de manière empirique. Dans le cadre mon séjour de recherche, je collabore avec Hugo Mercier sur un projet relatif aux facteurs qui conduisent au retweet de la communication scientifique. J'ai une formation universitaire en communication (BA) et en sémiotique cognitive (MA).

ETUDIANTS DE MASTER

 

ALUMNI

Charles de Dampierre - PhD Student 2021-2024

Mathilde Mus - PhD Student 2021-2024

Mélusine Boon Falleur - PhD Student 2019-2024

Aurore Grandin - PhD Student 2020-2024

Mia Karabegović - Post-doc 2021-2024

Aurore Grandin - PhD Student 2021-2024

Léo Fitouchi - PhD Student 2020-2023

Julien Lie - PhD Student 2020-2023

Rita Abdel Sater - PhD Student 2019-2022

Léonard Guillou - PhD Student 2019-2022

Mauricio Martins - Post-doc 2019-2021

Paul Ecoffet - PhD Student 2018-2021

Sacha Altay - PhD Student 2018-2021

Niels Lettinga - PhD student 2018-2021

Pierre Jacquet - Post-doc 2017-2021

Félix Geoffroy - PhD Student, 2015-2018

Hugo Mell - PhD Student, 2015-2018

Christina Ioannou - PhD Student, 2014-2017

Stéphane Lambert - PhD Student 2013-2016

Mark Sheskin- Post-doc 2013-2015

Stéphane Debove- PhD Student 2012-2015